Résumé
Le Parlement règne suprême au Royaume-Uni. Cet équilibre constitutionnel que le Gouvernement essaie, ce depuis d’innombrables années, notamment au travers de ses prerogative powers, de perturber n’est pas sans trouver un nouvel “adversaire” avec la pratique du référendum. En effet, aussi suprême soit-il, le Parlement peut-il ignorer la volonté du peuple telle qu’exprimée lors d’un référendum ? Et s’il ne le peut, que doit-on en conclure constitutionnellement, d’autant que l’initiative référendaire est essentiellement gouvernementale ? Westminster aurait-il pu, en 2017, dénier le résultat du Brexit ? Ce dernier était-il contraignant à son égard ? Si oui, que doit-on en conclure ?